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mardi 14 décembre 2010

La Charte Internationale - “Espace et catastrophes majeures”

10 ans de coopération entre agences spatiales pour mettre l’Observation de la Terre au service de la gestion de crise
Conférence de
André Husson
Centre national d'études spatiales (CNES),

Mardi 14 décembre 2010 à 18 h
Auditorium du Spacecamp Thales Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca


Le 19 octobre 2010 la Charte internationale « Espace et Catastrophes majeures » célébrait son dixième anniversaire. L’agence spatiale européenne ESA, le Centre national d’études spatiales CNES et l’agence spatiale canadienne CSA ont  institué une coopération opérationnelle qui permet, dès l’annonce d’une catastrophe majeure, de mettre en œuvre tous les moyens spatiaux d’observation disponibles et pertinents afin d’évaluer la situation et d’aider les moyens de secours.
Séismes, éruptions volcaniques, cyclones, tsunamis, inondations et incendies de grande étendue tels sont les cas typiques de demande d’activation de la Charte.
Sept agences, dont celles des USA et de Chine, ont depuis rejoint les trois agences pionnières, augmentant ainsi la capacité et le rayonnement mondial du système. On compte en moyenne plus de deux activations par mois et près de 300 au total depuis la création. La présidence de la Charte est assurée par rotation semestrielle. Pour chaque activation une Agence est désignée pilote de l’opération.

Le CNES a assuré de nombreux pilotages et couvre bien entendu les catastrophes des territoires de métropole et d’outremer.

La Charte est devenue un outil essentiel au service des populations et des moyens de protection ou de secours. Sa réussite technique se double d’une réussite « humanitaire ». Les agences spatiales adhérentes assurent le service sur leurs propres fonds et n’exercent ni appel ni échange de fonds avec les pays ou territoires touchés par les catastrophes.


Pour en savoir plus sur la Charte, cliquer sur le titre du blog

mardi 16 novembre 2010

Les débris spatiaux

Un débris passé pas loin !
Conférence de
Fernand Alby,
Centre national d'études spatiales (CNES),
Mardi 16 novembre 2010 à 18h
Auditorium du Spacecamp Thales Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca

Depuis les débuts de la conquête spatiale, l'activité humaine a entraîné la production dans l'espace d'un très grand nombre d'objets dont l'origine est diverse: satellites arrivés en fin de vie, objets mis en orbite en même temps que le satellite (dernier étage du lanceur, dispositifs de séparation, capots de protection par exemple). Mais la très grosse majorité des débris est le résultat d'explosions,  volontaires ou accidentelles, ayant eu lieu dans l'espace ou bien de collisions entre objets. Enfin, le vieillissement des matériaux dans l'espace entraîne aussi la production de très nombreux débris.
Ces débris se retrouvent surtout sur les orbites "utiles" où l'activité humaine est la plus importante: orbite géostationnaire sur laquelle sont placés la plupart des satellites de télécommunication, orbites basses entre 600 et 1500 km qui correspondent à beaucoup de missions d'observation de la Terre, orbites très basses qui sont utilisées pour les missions habitées.
Ces objets sont animés de vitesses relatives qui peuvent atteindre 15 à 20 km/s. A ces vitesses l'énergie cinétique d'une particule même de faible taille est considérable. Actuellement aucun blindage ne résiste à des objets ayant une taille supérieure à 1 ou 2 cm.
Comme il n'existe pas de solution pour se débarrasser des débris déjà créés, les principaux acteurs du domaine spatial ont commencé à prendre des mesures préventives pour essayer de réduire la production de débris: ces mesures consistent par exemple à désorbiter ou réorbiter les satellites et étages de lanceurs arrivés en fin de vie de manière à libérer l'orbite utile, puis à les passiver pour éviter tout risque ultérieur d'explosion.
Au niveau international cette question est discutée au sein d’un comité appelé IADC (Inter Agency Space Debris Coordination Committee) qui regroupe les principales agences spatiales. Enfin, le problème des débris spatiaux est déjà pris en compte par les Nations Unies dans le cadre du Comité pour l'Utilisation de l'Espace Extra-Atmosphérique (CUPEEA, plus connu sous son acronyme anglais, COPUOS).

Voir ce qu'en dit Wikipédia en cliquant sur le titre

 

mardi 19 octobre 2010

Soyuz en Guyane

(C) Photo Arianespace

Conférence de
Michel Bartolomey,
Retraité Arianespace,
Ancien Directeur d’Arianespace en Guyane,
de août 2005 à mars 2010

Mardi 19 octobre 2010 à 16 h45
Auditorium du Spacecamp Thales Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca

Au cours des années « 1990 » les principaux opérateurs de transport spatial se sont tournés vers l’ex bloc soviétique pour conclure des alliances d’exploitation. C’est ainsi que, du coté européen, fut créée Starsem, joint-venture franco-russe pour exploiter commercialement le lanceur Soyuz depuis Baïkonur. C’est sur cette base de coopération que le projet Soyuz en Guyane (dit Soyuz au CSG), qui conjugue les intérêts des parties russes et européennes (ESA et Arianespace), prend ses racines. Le pas de tir est construit sur une extension du centre spatial guyanais sur la commune de Sinnamary, faisant la fierté de ses habitants et leur apportant une économie nouvelle et rendant caduque la dénomination de centre spatial de Kourou.

L’offre Soyuz au CSG s’appuie sur le lanceur Soyuz de référence, avec des adaptations mineures liées à l’environnement du CSG. L’ensemble de lancement est conçu à l’identique de Baïkonur, à l’exception des conséquences du choix d’assembler les satellites sur le lanceur à la verticale afin qu’ils restent aussi compatibles d’Ariane. Le coût à achèvement sera voisin de 400M€, financés en majeure partie par l’ESA, par Arianespace (121M€) et marginalement par l’UE. Le challenge du chantier Soyuz au CSG n’a pas été que technique, il a fallu aussi intégrer les équipes russes à Sinnamary, dans un environnement tropical avec les contraintes administratives franco-européennes ! Le premier lancement est maintenant très proche.

Le lanceur Soyuz au CSG sera exploité par Arianespace suivant un schéma quasiment identique à celui d’Ariane. Le plan financier d’exploitation est basé sur un profil de mission de 2 à 3 lancements par an. Sans nul doute cette cadence sera dépassée dès les premières années, tant les perspectives commerciales sont encourageantes.

Pour en savoir plus, sur Wikipédia :
 voir ce que dit Wikipédia de Soyuz,  en cliquant sur le titre et, en cliquent sur les liens suivants
Textes de présentation de Michel Bartolomey, & Jean-Jacques Dechezelles et  Guy Lebègue, membres du Bureau 3AF Côte d'Azur





mardi 21 septembre 2010

GOCE

Conférence de
François Barlier,
Astronome émérite OCA
Membre du Bureau des longitudes
et
Max Bard,
Thales Alenia Space, Cannes

Mardi 21 septembre 2010 à 18h
Auditorium du Spacecamp Thales Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca


GOCE (Gravity field and steady state Ocean Circulation Explorer) est un satellite scientifique de l'Agence spatiale européenne (ESA) dédié à la mesure du champ de gravité terrestre et a la modélisation du Géoïde ( Iso potentiel de gravité ramené au niveau des océans et servant de référence topographique), avec une précision et une résolution spatiale sans précédent.

Ses données permettent d’améliorer notre connaissance relative à la circulation océanique et à la composition de la croûte terrestre.

GOCE permettra, en conséquence, de faire des avancées significatives en géodésie, océanologie, climatologie, etc.

Le satellite GOCE, réalisé sous maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, a été placé en orbite basse héliosynchrone le 17 mars 2009 pour atteindre une altitude finale opérationnelle de 260 km .

Les objectifs principaux de GOCE sont de déterminer :
  • les anomalies de gravité avec une précision de 1 mGal (10–5 ms–2)
  • le géoïde avec une précision de 1à 2 cm
avec une résolution spatiale inférieure à 100 km, ce qui représente une amélioration d’un rapport 100 par rapport aux missions précédentes.

Pour en savoir plus :
la Terre est un corps de densité hétérogène et cette hétérogénéité influe sur le champ de pesanteur et le fait même légèrement varier dans le cas des grandes circulations océaniques et des rythmes climatiques saisonniers
et voir ce que dit Wikipédia de GOCE,  en cliquant sur le titre

Textes de présentation de Jean-Jacques Dechezelles, Maurice Schuyer, Jean Lizon-Tati, Guy Lebègue, membres du Bureau 3AF Côte d'Azur & Max Bard, Thales Alenia Space
(C) Photo ESA : mise sous coiffe du satellite GOCE avant son lancement







mercredi 21 juillet 2010

Notre Terre qui êtes aux cieux

Une pièce de théâtre,
jouée par
Jean-Louis Heudier,seul en scène


Auteurs :  Jean-Louis Heudier et Maurice Galland

Mise en scène :  Maurice Galland

Astrorama

Col d'Eze
Mercredi 21 juillet 2010 à 21 heures



Ou, comment les terriens ont progressivement quitté le centre de l'univers pour se retrouver sur une petite planète tournant avec bien d'autres autour d'une petite étoile ? Quand les questions fondamentales bousculent les croyances les mieux établies, quand l'observation du ciel devient déterminante pour la survie de notre espèce, l'Homme, tiraillé entre certitude, scepticisme et curiosité, devient majeur et se plie à la raison..

Cet homme universel et intemporel, c'est PROFERO, qui nous représente et qui se plait à incarner d'autres personnages dont son éternel contradicteur : DOMINO, mais aussi, Fontenelle, La Fontaine, Louis XIV, Giordano Bruno, Cassini, Victor Hugo, Laplace, Einstein... Les images qui accompagnent son histoire, sorties de son esprit, des grands télescopes ou des satellites, prolongent son regard aux confins de l'espace et témoignent de son génie et de son insignifiance, selon que son esprit chemine à la verticale ou à l'horizontale. Il aura fallu continuité et stabilité des institutions pour que le sens commun eut enfin une doctrine et que l'univers se montrât à peu près sans miracle.. et que l'on commençât à être capable de se situer dans l'espace et dans le temps... mais, si les habitants des autres mondes doivent, comme nous, avoir l'impression d'être au centre de l'Univers... l'anthropocentrisme est une maladie engendrée par un usage naïf des sens.

Cliquez sur le titre pour en savoir plus.


Jean-Louis Heudier est vice-président de notre groupe régional 3AF Côte d'Azur

mercredi 30 juin 2010

Le BEA - La prévention aéronautique au quotidien

Conférence de Guilhem Nicolas et François Hochart
BEA – Aix-en-Provence

Mercredi 30 juin 2010 à 17h30
Aéroport de Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry




Le Bureau d’Enquêtes et d’Analyse, ex Bureau Enquêtes-Accidents, est un organisme étatique chargé d’effectuer les enquêtes sur les accidents et incidents aériens graves survenu dans un espace relevant de la juridiction française.
Le BEA désigne également les représentants accrédités chargés d’assister les organismes étrangers enquêtant sur des accidents d’aéronefs construits ou immatriculés en France ou dont une forte proportion de passagers était française. Son domaine d’action s’étend de l’ULM à l’Airbus A 380 en passant par la Montgolfière ou l’hélicoptère.
Une enquêtes du BEA vise à déterminer les causes techniques d’un événement afin d’émettre d’éventuelles recommandations susceptibles d’en éviter le renouvellement. Ces recommandations s’adressent généralement aux principaux acteurs aéronautiques tels que constructeurs, opérateurs, utilisateurs, chargés de maintenance etc. Les rapports du BEA sont publics et peuvent être consultés sur un site internet dédié.
L’enquête du BEA ne recherche pas les responsabilités pénales ou civiles, celles-ci restant du ressort de la Justice. Elle est indépendante de l’enquête judiciaire.
Le BEA comprend une centaine de personnes d’origines et spécialités très diverses. Son siège central est situé au Bourget. Il dispose également de cinq antennes régionales à Aix, Bordeaux, Lyon, Rennes et Toulouse.
François Hochart

En cliquant sur le titre, voir ce que dit Wikipédia du BEA


mardi 8 juin 2010

PAN, UFO et autres OVNI

Conférence de

Alain Boudier
AAAF Paris – Commission PAN-SIGMA

Serge Tinland
Projet Phenix – Cannes

Mardi 8 juin 2010 à 18h.
Auditorium du Spacecamp Thales-Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca

La France est le seul pays où la collecte des Phénomènes Aériens Non-identifiés (PAN) et l’étude scientifique ont été confiées à partir de 1977 à un organisme civil officiel, le CNES via un groupe d’études, le GEPAN. Les sources d’information du groupe proviennent principalement de protocoles d’accord signés avec le CNES, la Gendarmerie Nationale, la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC), l’Armée de l’Air et Météo France.

Depuis 2005, le GEPAN a ajouté à ses missions classiques une composante informationnelle en devenant le Groupe d'Études et d’Informations des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés (GEIPAN).

La commission SIGMA/3AF

AAAF, en tant que société savante dans les domaines aéronautique, spatial et de défense, s’est donc sentie tout particulièrement concernée par ces phénomènes si « singuliers » et a entendu pouvoir répondre de la manière la plus objective possible à un certain « flou » d’information. C’est ainsi que sous l’impulsion de son président, Michel Scheller, il a été décidé de créer un groupe de réflexions spécifiquement dédié à cette question et de mettre sur pied la commission 3AF/PAN devenue récemment SIGMA/3AF.

Depuis 2 ans, les travaux de cette commission avancent significativement tout en recherchant la meilleure articulation possible avec les organismes officiels existants tels ceux mentionnés plus haut. Son activité se traduit par la publication d’articles, dans la lettre de la 3 AF, dévolus aux témoignages de première main, à des analyses de documents officiels de tous ordres, à des synthèses de sources diverses dont Internet ainsi que des conférences à travers la France et des interventions à la radio.

Alain Boudier, président de la commission Sigma, aura l’honneur et le plaisir de vous présenter un premier aperçu de ses travaux ; ce sera le premier volet de cette conférence. L'intégrale de ce rapport est lisible en cliquant sur le lien suivant.


Le projet Phenix sur la Côte d'Azur

Le deuxième volet de la soirée traitera du même sujet mais dans un contexte beaucoup plus local : il s’intéressera aux phénomènes étranges constatés à proximité du col de Vence, à quelques dizaines de kilomètres au nord de Cannes. Les études de ces phénomènes ont données naissance au projet Phenix dont le président Serge Tinland nous entretiendra. Ce sera la deuxième partie de la conférence.

Le dossier OVNI, UFO (Unidentified Flying Object) et autres PAN, a depuis des décennies voir des siècles, entretenu à la fois l’imagination, la crédulité, la méfiance et l’intérêt d’une partie non négligeable de la population humaine.

Aujourd’hui il semble, suite à une montagne de faits plus étonnants les uns que les autres, que ce dossier soit « le dossier » le plus important d’un point de vue scientifique que le monde n’ait jamais eu à sa portée. Pour avoir une chance de percer ne serait-ce qu’une infime partie de son mystère, il va falloir abandonner nos certitudes sur ce que l’on pensait possible ou pas. Il est donc urgent d’imaginer et mettre en œuvre sur le terrain des moyens qui n’ont pas encore été déployés d’une façon officielle, et ce, afin d’avoir peut-être une chance d’approcher au plus près cette « vérité » qui semble se cacher au travers d’un phénomène aussi troublant qu’insaisissable !

Phenix Project a été pensé en ce sens pour essayer de répondre à certaines questions que pose ce dossier et des objectifs ont été fixés.

L’ouverture d’une ou plusieurs unités mixtes de recherche (UMR) pour tenter de découvrir certains pans de « vérité » sur le dossier UFO, et par là même, peut-être, en apprendre plus sur nous-mêmes, en activant un domaine de la recherche à ce jour totalement sous-estimé et sous-exploité : l’astro-archéologie.

L’astro-archéologie est une branche parallèle, non reconnue, de l’archéologie traditionnelle, ayant pour objectif la recherche et l’analyse d’artefacts anciens, dont la provenance pourrait nous éclairer sur l’histoire réelle de notre planète, son évolution, et de fait, en final, sur les origines de l’humanité.

L’un des axes principaux de recherche du PP, l’axe SETAV (Search for Extra-Terrestrial Artefact and Visitation) ou Recherche d’Artefacts et de Sondes Extraterrestres, serait de rechercher, de découvrir, d’analyser et d’essayer de rétro ingénierer, pour le compte et le bien de l’humanité, les artefacts anachroniques, technologiques ou autres, potentiellement présents sur Terre, dans le sous-sol, dans les mers et océans ou au sein de l’atmosphère terrestre à l’aide de sondes.



Interview de Serge Tinland par FlashEspace


A lire égalementAuteurs : ICDV (ouvrage collectif), Préface de Guy Tarade, Les Invisibles du col de Vence : Enquêtes et révélations sur une zone d'anomalies permanentes, Editions Nerusi, 352 pages dont 16 planches couleurs, format 15x21, ISBN : 978-2-9533017-0-0


Jean Lizon-Tati et Guy Lebègue, d’après Alain Boudier et Serge Tinland
En cliquant sur le titre vous verrez ce que dit Wikipédia des OVNIS

mardi 4 mai 2010

L’organisation du contrôle aérien européen

Conférence de
 Pierre Andribet
Eurocontrol – Brétigny/Orge 
Mardi 4 mai 2010 à 18h
Auditorium du Spacecamp Thales-Alenia Space
Allée des Cormorans
Cannes-la-Bocca


La croissance des vols commerciaux et la crise de capacité durant les années 1980, ont mis en évidence la nécessité de revoir le contrôle du trafic aérien dans le ciel européen.
Dans le cadre du programme Ciel Unique Européen ou SES (Single European Sky), l’Union Européenne a délégué à Eurocontrol la mission de doter l’Europe d’une infrastructure ATC (Air Traffic Control) performante pour les 30 années à venir. Eurocontrol est chargé d’harmoniser et d’unifier la gestion de la navigation aérienne actuelle, en promouvant un système uniforme pour les vols civils et militaires, dans des conditions de sécurité maximale. Le projet SESAR (Single European Sky Air Traffic Management Research) est le pilier technologique de ce programme

Eurocontrol est une organisation intergouvernementale dont le siège est à Bruxelles, avec plusieurs antennes en Europe dont le Centre Expérimental Eurocontrol CEE, situé à Brétigny/Orge. L’Organisation compte aujourd'hui 38 États membres.





 

mardi 16 mars 2010

Le bruit des avions - Perception – Réglementation – Contrôle – Réduction de nuisance

Conférence de
 Philippe Chenevier






Directeur Recherche et Développement
Airbus – Toulouse
Commission AAAF Aviation commerciale 
Mardi 16 mars 2010 à 18h
Auditorium du Spacecamp Thales-Alenia Space
Allée des Cormorans
Cannes-la-Bocca

La croissance du trafic aérien commercial et les plaintes répétées des riverains des aéroports ont toujours mis au premier plan, depuis plusieurs années, le problème des nuisances sonores engendrées par les avions.
Les constructeurs ont, depuis longtemps, pris conscience de ce fait, de même que les autorités aériennes, qu’elles soient nationales ou internationales.
Depuis une trentaine d’années, les “avionneurs” comme Airbus mettent en avant des efforts exemplaires de réduction des niveaux acoustiques générés par leurs appareils. Dans le même temps, les autorités internationales comme l’OACI ou l’IATA ont mis en place des normes techniques de bruit à respecter par tous les appareils. Les autorités nationales comme la DGAC et les organismes locaux gestionnaires des aéroports ont installé des moyens de contrôle permettant de vérifier que ces normes sont respectées.
Mais où en sommes-nous actuellement ? C’est la question à laquelle s’efforcera de répondre le conférencier. Après un exposé sur la perception psychologique du bruit des avions par le public, celui-ci abordera les points suivants :
  • ce que font les constructeurs pour réduire le bruit,
  • ce que font les autorités internationales pour pousser à cette réduction, 
  • ce que font les autorités nationales pour contrôler le bruit, afin de répondre aux plaintes de riverains, pour réduire les nuisances subies par ceux-ci et pour gérer le futur en évitant l'augmentation du nombre de personnes impactés par le bruit

Jean Lizon-Tati d’après Philippe Chenevier
Crédit photo : Jean-Lizon Tati
Pour en savoir plus sur le bruit, cliquez sur le titre


Philippe Chenevier


Un résumé de la conférence est publié dans la

mardi 16 février 2010

Le réveil d’un géant : La Chine deviendra-t-elle la première puissance mondiale ?

Conférence du
 Général (2S)
Jean-Noël Nouaux
Mardi 16 février 2010 à 18h
Auditorium du Spacecamp Thales-Alenia Space
Allée des Cormorans
Cannes-la-Bocca

La Chine connaît aujourd’hui une évolution tellement extraordinaire qu’on parle volontiers et toujours de miracle économique, sous-entendant par là son caractère incompréhensible et mystérieux, instantané et quasi divin… On dit aussi que ce fabuleux pays s’est réveillé, sans trop bien savoir de quel long sommeil il a enfin émergé …
En réalité, la Chine a toujours été cet Empire du Milieu solidement ancré à une civilisation originale, longtemps isolée et méconnue, la seule civilisation de l’humanité qui n’ait jamais disparu depuis 4500 ans et qui est devenue au XXIème siècle, une nouvelle puissance mondiale incontestée.
Certes, l’enseignement des grands Maîtres du VIème siècle AV JC, Lao Tseu, Confucius, Sun Tzu, l’introduction de l’enseignement du Bouddha, la Voie, la Vertu, ont toujours eu une influence majeure sur les Empereurs “Fils du Ciel ” de toutes les dynasties, et ce jusqu’à l’avènement de Deng Xiaoping en 1978, dans la mise en oeuvre confucéenne d’un nouvel art de gouverner : “la Sagesse en action“.
Sans nul doute, la compréhension du miracle économique chinois, la transformation de la Chine en puissance mondiale majeure, passe d’abord par la compréhension des principes enseignés par les grands maîtres antiques. Mais ce géant est encore fragile ; il doit faire face, surmonter, trouver des solutions à ce qu’on pourrait appeler
  • les 5 défis, les 3 transitions, la croissance, Taïwan…
  • les 12 difficultés, démographie, inégalités, dépendances, corruption…
  • les 3 déséquilibres, environnementaux, implosion politique, explosion sociale…
  • les 4 fractures, villes/campagnes, riches/pauvres, Est/Ouest, local/étranger
  • les 3 grands risques, politiques, sociaux, financiers…
  • les faiblesses, l’eau, l’énergie, les pollutions…
Ce géant “réveillé” doit maintenant s’intégrer dans le dispositif mondial, s’adapter au nouvel environnement stratégique, maîtriser les tensions régionales, imaginer et mettre en place des relations bilatérales harmonieuses avec les USA, le Japon, la Russie, l’Inde, la Corée du Nord et avec l’Europe.
Il doit s’affirmer dans le cadre des nouvelles relations multilatérales avec l’ONU, l’OTAN, l’UE, l’OCS, tout en modernisant à grands pas sa Défense et en affichant avec détermination ses priorités dans le domaine de l’espace et du nucléaire…
Enjeux énormes mais à la mesure de cet Empire-continent qui va dominer la marche de ce siècle alternativement, en association/opposition ou en coopération/compétition avec l’autre géant, les Etats-Unis d’Amérique !
Général Jean-Noël Nouaux
Crédit photo : Jean-Liton Tati
Pour en savoir plus ur la Chine, cliquez sur le titre
Entrée sur réservation le vendredi 12 février au plus tard auprès de Anne Varennes :
Tél. 04 9219 4808 / 4800 ou messagerie anne.varennes@soditech.com
Les participants devront être en possession d'une carte nationale d'identité
ou d'un passeporteuropéen.

mercredi 20 janvier 2010

A la conquête du nanomonde - Nanotechnologies et microsystèmes

Conférence de Dominique Luzeaux
Ingénieur Général de l’Armement
Directeur des Programmes d’Armement Terrestre DGA
Mercredi 20 janvier 2010 à 18h
Auditorium du Spacecamp Thales-Alenia Space
Allée des Cormorans
Cannes-la-Bocca

Les nanotechnologies et les microsystèmes sont-ils une nouvelle « bulle » technologique sans avenir, ou au contraire préparent-ils la révolution technologique et industrielle du XXIe siècle ?
Visiblement, chercheurs et ingénieurs sont sur le pied de guerre, l’industrie s’implique de plus en plus dans ce domaine scientifique appelé à métamorphoser l’électronique, la médecine, la protection de l’environnement, etc.
Les responsables politiques, notamment aux États-Unis, au Japon et en Europe, s’en saisissent pour lancer des initiatives de grande envergure, irrigant à la fois le domaine civil et le domaine militaire. Les conférences de vulgarisation et les débats publics se multiplient...
Pourtant, les nanotechnologies et microsystèmes font débat. Ce monde de l’infiniment petit où les préfixes micro et nano rajoutent un parfum à la fois magique et inquiétant, déclenchent des passions. Les discours, parfois peu fondés, vont de l’espoir porté par l’enthousiasme scientifique (notamment dans le traitement de maladies telles que le cancer) à la terreur que suscitent le bioterrorisme ou l’usage militaire de technologies futuristes.
Tout en nous faisant l’écho des débats qui animent nos sociétés, nous tenterons de donner un panorama clair et précis de ce que sont les nanotechnologies et les microsystèmes, des applications déjà existantes, de ce que l’on peut raisonnablement en attendre, et de ce qui relève de la science-fiction. Nous nous intéresserons aux acteurs majeurs de ce domaine (États, industries, etc.), aux enjeux économiques et stratégiques, en faisant des zooms particuliers sur certains secteurs d’application ainsi que sur les avancées médicales et les risques potentielles pour la santé. Enfin, pour éviter que science sans conscience ne soit que ruine de l’âme, nous donnerons des pistes de ce qui serait à notre sens une bonne gouvernance des nanosciences et de leurs applications.
Dominique Luzeaux
Crédit photo : Google

Dominique Luzeaux