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mercredi 14 décembre 2011

Aéroport d'aviation d’affaires

Aéroport de Cannes Mandelieu
Crédit photo : Umberto Vallino & ACA
Conférence de
Valery Sawosik,
chef d'escale aéroport de Cannes Mandelieu
&
Laetitia Loudet,
responsable commerciale IXAIR

Mercredi 14 décembre 2011 à 18 h
Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry

L'essor, ces dernières années, de l'aviation d'affaires se fonde sur les besoins d'une clientèle qui réclame des services rapides, sûres, flexibles, discrets et efficaces.
Les aéroports ont-ils relevé le défi pour devenir ou développer de réelles assistances aéroportuaires pour une aviation exigeante ?

Le FBO, appelé aussi Services Aéroportuaires ou Handling Agent, a pour mission l'assistance aux avions au départ et à l'arrivée. Avec un peu d’humour certains pilotes appellent affectueusement les FBO les "rampants" (ceux qui, vu du ciel, sont de minuscules fourmis qui oeuvrent dans les coulisses).

Pour le personnel navigant (pilotes, personnel de cabine) : organisation de leur séjour à l'escale, réservation d'hôtels, transport et toute l'aide dont ils peuvent avoir besoin loin de leur domicile comme trouver un médecin par exemple. 

Autour de l'avion : parking, maintenance/réparations, carburant, dégivrage... Pour la préparation du vol: planification, météo, guidage...
Et pour les passagers: enregistrement, bagages, sécurité, coordination avec le catering (repas), journaux à bord etc.
Bernard Mansuy
Chargé de mission aéronautique, 3AF Côte d'Azur

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lundi 14 novembre 2011

Les nouvelles missions de Télécom par satellite

Satellite Spacebus Multimédia
(C) copyright Thales Alenia Space / Emmanuel Briot
Conférence de
Gilles Brocard
Thales Alenia Space

Lundi 14 novembre 2011 à 18 h
Salle de conférence Calypso - Thales Alenia Space
100 Bd du Midi Louise Moreau – Route du bord de mer
Cannes-la-Bocca
Comment les nouveaux services de Télécom par satellite orientent l’évolution des satellites et de leurs charges utiles


Le marché des télécommunications grand public a connu deux évolutions majeures ces vingt dernières années : la généralisation des téléphones portables et de l’accès Internet avec des demandes de débit de plus en plus élevé compatible d’applications multimédia.
Ces deux révolutions (mobilité et services haut débit) ont nécessité le développement d’infrastructures terrestres très coûteuses ne pouvant néanmoins pas assurer 100% des besoins pour 100% des utilisateurs.
Ces infrastructures peuvent être utilement complétées par l’utilisation de satellites. L’objet de cette conférence est de montrer comment et avec quelles spécificités de design…
Concernant les services mobiles, les constellations GlobalStar, Iridium répondent depuis de nombreuses années au besoin spécifique de couverture mondiale. Les satellites géostationnaires en bande S ou L au design très spécifique complémentent les réseaux terrestres.
L’émergence des services multimédia large bande par satellite a été moins précoce. Après quelques projets précurseurs aux Etats-Unis et une période plus longue que prévue d’optimisation des "business models", de très nombreux projets démarrent ou sont en gestation en Europe, Asie, Afrique… Des charges utiles très spécifiques, utilisant des nouvelles bandes de fréquences (Ka, Q, V) et nécessitant de nombreuses innovations permettent de mettre en orbite des satellites à la capacité de transmission extrêmement plus importante que les satellites classiques.
A noter que la capacité des satellites de télécommunications a été augmentée de façon importante grâce à l'utilisation de couvertures multi-spots permettant la réutilisation de fréquences depuis une même position orbitale. Ces nouvelles technologies permettent de proposer des extensions de services dans des domaines plus classiques comme la diffusion TV offrant la possibilité de diffuser des programmes régionaux ou des programmes linguistiques.
Gilles Brocard
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A propos du conférencier
Gilles Brocard a exercé de multiples activités d’études, programmes et propositions dans le domaine des charges utiles de télécommunications depuis 1994 pour Alcatel Space puis Thales Alenia Space. Au terme d’une (très) longue période dans le domaine des propositions, il a pris la responsabilité de l’activité technique propositions. Responsable depuis 2010 du département ingénierie charge utile au sein du Business Segment Système et Charges Utiles, en charge des activités d’ingénierie études, programmes et propositions.

mardi 27 septembre 2011

La cartographie spatiale

Capacité stéréoscopiques de SPOT 5 (dessin CNES/IGN)

Conférence de 

Jean-Philippe Cantou
Institut géographique national (IGN Espace), Toulouse

Mardi 27 septembre 2011 à 18 h
Salle de conférence Calypso - Thales Alenia Space
100 Bd du Midi Louise Moreau – Route du bord de mer
Cannes-la-Bocca

Comme chacun sait, la décision d’une infrastructure cartographique nationale remonte à l’époque de Louis XIV, avec l’élaboration de la carte dite de Cassini. Au XIXème siècle, c’est la carte dite d’État-major qui prend le relais, et au XXème le Service Géographique de l’Armée, devenu Institut Géographique National pendant la déroute de 1940, élabore la carte topographique de base au 1 :25 000 que nous connaissons aujourd’hui, en 2000 feuilles, dont la dernière sort en 1987. Entre-temps, dans les années 50, la technique de levé photogrammétrique à partir de prises de vues aérienne s’était généralisée, en métropole puis dans les colonies, si bien que l’IGN déployait encore une flotte d’une douzaine d’avions photographes dans les années 70. Actuellement, avec seulement 3 avions, l’IGN renouvelle un tiers du territoire national en images numériques d’une définition de 25 à 50cm au sol, qui permettent de mettre à jour plusieurs bases de données géographiques de précision métrique, dont est dérivée une carte de base toujours à l’échelle du 1 :25000 ainsi que plusieurs cartes thématiques.

Les satellites d’Observation de la Terre sont apparus dans les années 70, la filière française opérationnelle a vu le jour avec Spot1 en 1986. Mais faute de définition au sol suffisante (10m au mieux), l’utilisation des images Spot ne se développe que sur des territoires peu urbanisés et mal cartographiés, là où elle constitue une alternative efficace à la prise de vues aériennes. La guerre du Golfe de 1990-91 offre ses premiers véritables succès à Spot. Les « spatiocartes » établies par l’IGN pour l’État-major sur le Koweit et le sud Irak constituent la seule alternative aux cartes anglaises obsolètes et aux images Landsat américaines peu précises, si bien que les frappes aériennes des alliés en tirent un large profit. Pour l’établissement de cartes précises au 1 :50 000 par télédétection satellitaire, il faudra attendre la « révolution » Spot5 en 2002, avec des pixels de 2,50m au sol et une capacité stéréoscopique enfin fiable.  En particulier, la description du relief avec une précision des altitudes de l’ordre de 5 à 10m devient possible sur de vastes zones du monde où la photographie aérienne serait trop coûteuse et fastidieuse à exploiter. Les techniques de corrélation automatique appliquées aux images stéréoscopiques prises par Spot 5 permettent ainsi de décrire en moins de 10 ans la surface topographique de plus de 50 millions de km2 de terres émergées, soit près de 100 fois la superficie de la France, la collaboration 100% française sur le produit Référence3D®, entre Spot Image, l’IGN et le Ministère de la Défense, permettant à la fois des applications civiles et militaires et assurant des redevances sur les ventes à l’export.
L’observation spatiale prend enfin toute sa valeur technique et économique au service de projets d’infrastructure cartographique nationale, comme au Sénégal ou au Burkina Faso.
Dans les pays industrialisés et surtout en Europe où l’histoire a façonné des villes aux ruelles bien étroites, la photographie aérienne règne en maître et encore pour longtemps, de par sa souplesse de mise en œuvre et la réponse adéquate qu’elle fournit pour la réalisation de modèles 3D urbains réalistes, qui remplissent peu à peu les globes virtuels.
Mais l’arrivée début 2012 du premier satellite Pléiades, conçu par le CNES dans la lignée de quelques prédécesseurs américains, devrait permettre de mieux servir une demande de renouvellement plus fréquent des couvertures d’images, en particulier grâce à une politique de prix favorisant une large utilisation par les acteurs publics, au service des politiques d’aménagement du territoire et de suivi de l’environnement.
Jean-Philippe Cantou
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mardi 17 mai 2011

Un satellite de télécom : à quoi ça sert, comment ça marche, combien ça coûte ?

Deux satellites de télécommunications (Spacebus 4000) en cours d'intégration dans les salles blanches de Thales Alenia Space à Cannes © Thales Alenia Space
Conférence de
Guy Lebègue
ingénieur (e.r.) Alcatel Space
inventeur du nom "Spacebus"
Secrétaire du groupe régional 3AF Côte d'Azur

Mardi 17 mai 2011 à 18 h
Salle de conférence Calypso - Thales Alenia Space
100 Bd du Midi - Louise Moreau – Route du bord de mer
Cannes-la-Bocca


Attention à nouvelle salle de conférence suite à fermeture Space Camp
Voir sur Google maps

Les satellites de télécommunications, tout le monde s'en sert, en permanence, tous les jours. Ils véhiculent à travers toute la planète les informations : téléphonie, radio, télévision, Internet. Ils permettent même de diffuser ces informations directement aux particuliers que ce soit à leur domicile, mais de plus en plus sur leur mobile : ordinateur portable, smartphone. Les militaires et les gouvernements ne peuvent plus s'en passer, s'équipant de satellites propres à leurs activités confidentielles.
Une version dérivée - les satellites de navigation - délivrent des signaux d'horloge extrêmement précis à toute la planète. Reçus sur des terminaux de plus en plus réduits, ils constituent le service GPS permettant à chacun de se positionner sur la planète.

Mais ils sont fragiles, vulnérables à l'environnement spatial qui « use » (UV, cyclage thermique, rayons cosmiques) ou qui « détériore » (micrométéorites, débris spatiaux), voire pouvant « détruire » massivement un grand nombre de satellites par des phénomènes naturels telles les éruptions solaires, ou des actions humaines hostiles toujours possibles. On imagine la conséquence immédiate qui en résulterait : l'arrêt de toutes communications entraînant en cascade l'arrêt d'équipements terrestres de plus en plus sophistiqués fortement dépendants. Ce serait très probablement la fin d'un monde !

Après un bref rappel de l'histoire des télécommunications de l'antiquité à nos jours, le conférencier balaye toutes les utilisations courantes de ces satellites.
Se mettant à la portée d'un public peu averti, il explique ensuite, simplement, comment fonctionne un tel système, forcément très complexe.
En conclusion, il répond rapidement à une interrogation de chacun d'entre nous sur le coût semblant très élevé de ce système, en le ramenant à sa juste valeur d'utilisation au niveau de l’individu, se basant sur le coût de satellites de la famille Spacebus.
Guy Lebègue
Cliquer sur le titre pour voir ce que dit Wikipédia des satellites de télécommunications
Guy Lebègue lors de la conférence le 15 mai 2011

Guy Lebègue prononce cette même conférence  le 6 juillet 2011 à l'Astrorama dans le cadre du 5e festival "Lectures du ciel".  

mardi 19 avril 2011

Un regard neuf sur une vieille étoile, notre Soleil


Conférence de
Jean-Pierre Rozelot
Astronome à l'Observatoire de la Côte d'Azur
Chargé de mission auprès du directeur de l'INSU-CNRS
Membre (élu, non résident) de l'Académie des Sciences d'Italie 


Mardi 19 avril 2011 à 18 h
Auditorium du Spacecamp - Thales Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca

Même si nous savons que la Soleil n’est pas le centre de l’Univers, mais une étoile comme beaucoup d'autres, nous voulons comprendre comment il est né, comment il fonctionne. N’est-ce pas lui qui a permis la formation de la Terre et l’éclosion de la vie? Ne sommes-nous pas tous des enfants issus de la lumière de notre Soleil?
Progressivement l'humanité cessa de regarder le Soleil moins comme un dieu et plus comme un objet de science. On sait désormais que le Soleil, après avoir nourri tant de civilisations, est mortel comme elles! Aujourd'hui, un demi-siècle de physique, quarante années d’observations faites par des télescopes solaires ont conduit à une connaissance exceptionnelle de notre étoile: sa composition, sa rotation, ses humeurs de surface, ses éruptions violentes, mais aussi, chose incroyable, son intérieur, quasiment jusqu'au centre!
Au cours de cette conférence, l'auteur nous fera découvrir le Soleil avec un regard neuf, comme on découvre un paysage nouveau. Sauf qu'ici, des télescopes placés dans l'espace fonctionnant dans les domaines du rayonnement X, ultraviolet ou autres, ne cessent de le cartographier et que les astronomes y puise régulièrement matière à découverte. Le Soleil est un extraordinaire laboratoire qui fonctionne tout seul, et qui nous envoie des bouffées de matière. Là se jouent les relations entre le Soleil et la Terre. Le flux solaire, puissamment modulé, contribue au brassage des océans et de l'atmosphère. Dans le long terme, il pourrait bien conditionner toute l’histoire des climats terrestres.
 Quelque peu délaissé au profit d'objets célestes nouveaux comme les exoplanètes, Titan ou la comète Temple1, notre astre mérite qu'on s'y arrête le temps d'appréhender des concepts nouveaux: héliosismologie bien sûr, mais aussi hélioclimatologie, météorologie de l'espace, etc. C'est à ce parcours que l'auteur vous convie.


Jean-Pierre Rozelot
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mardi 15 mars 2011

Vision globale d’un projet aéronautique

© JLT 2011 – Crédit photos AIRBUS 
Conférence de
Francis Guiméra
Président AAAF Toulouse-Midi-Pyrénées,
Président Commission Technique AAAF
Aviation Commerciale

Mardi 15 mars 2011 à 18 h
Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry


Un avion de transport commercial, n'est pas défini par hasard : nombreux sont les paramètres qui influencent sa définition.

Certes les aspects techniques, scientifiques, humains, sont ceux auxquels on pense le plus souvent. Mais à côté, des impératifs divers, de nature environnementale, sociétale, économique, dictent le plus souvent la définition d'un nouvel avion.

Par des exemples concrets, par des rappels des besoins de notre vie moderne, par l'évidence des  réalités de sécurité et de sûreté, le conférencier essaiera de faire apparaitre les motivations créatives,
définissant les diverses étapes de la vie d'un avion, de sa création à sa mise au rebut et à son recyclage.


jeudi 17 février 2011

Quelle Défense pour l’Europe ?

Conférence du
Général Jean-Noël Nouaux
Vice-président du Mouvement Européen, Var,

Jeudi 17 février 2011 à 18 h
Auditorium du Spacecamp Thales Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca



La paix n’est jamais acquise…

Le monde est désormais différent, plus instable plus changeant, plus complexe, moins prévisible, pas forcément plus dangereux mais placé sous le signe dangereux de  l’incertitude, et, comme toujours,

«  ..il n’y a ni liberté, ni égalité, ni fraternité sans sécurité ... »

Les menaces d'aujourd'hui sont diverses, protéiformes, mouvantes, permanentes, elles semblent lointaines et ignorent les frontières. Elles prennent la forme du terrorisme de masse, de la prolifération des armes de destruction massives, nucléaire, chimique, bactériologique. Elles concernent  la vulnérabilité de nos systèmes spatiaux, de nos réseaux vitaux, la criminalité transnationale, la piraterie ; elles se développent un peu partout…

Nous sommes inquiets, à juste titre, des conséquences de l’accroissement des risques dus à la pauvreté, aux inégalités, aux probables migrations massives, à la rareté de certaines ressources critiques… Mais aussi, nous sommes  interpellés lorsque  par endroits, les droits de l'homme sont bafoués, lorsque la corruption se développe, lorsque le réarmement global de la planète prend de telles proportions depuis 14 ans.

Nous sommes confrontés à l’affirmation, certes légitime, de nouvelles puissances mais aussi à de nouvelles ambitions de pouvoir, de nouvelles rivalités, de nouvelles tensions, et nous ne pouvons pas exclure la réapparition soudaine d’une menace majeure

Au moment où en Europe, Maastricht vole en éclats, de nouvelles lignes de fractures sont apparues 


  • fractures Nord-Sud : 5 pays concentrent les deux tiers de la richesse mondiale – avec une multiplication des facteurs de violence et d’instabilité (revendications identitaires , radicalisations , conflits ouverts , latents , proliférations … carences de bonne gouvernance, pauvreté, émeutes de la faim, sous-développements, trafics en tous genres…)
  • fractures entre pays détenteurs de ressources naturelles et pays industrialisés : en 2020 les deux tiers des besoins énergétiques de l’UE seront importés, en 2050 probablement plus de 80 % … !


L’incertitude, fille de la mondialisation, et la conjonction de ces risques et menaces, sont la marque certaine du monde actuel… Comment l’Europe est-elle entrée dans ce nouveau monde ? Comment peut-elle faire face aujourd’hui à ces risques et à ces menaces ? Avec quelle Politique de Défense et de Sécurité Européenne ?
Certes, l’Union a évolué  favorablement  avec le Traité de Lisbonne, mais ses “coopérations structurées permanentes”, ses clauses de solidarité et d’assistance n’ont encore jamais été utilisées…
Certes, l’Union dispose désormais des nouvelles structures créées autour du Service européen d’action extérieure, d’une nouvelle autorité juridique autour de sa Haute représentante des Affaires étrangères et de moyens militaires dédiés ou affectés (QG opérationnels, EM nationaux dédiés Groupements tactiques, EuroCorps…
Certes, l’Union est devenue un partenaire important et reconnu au sein de l’OTAN…
Certes depuis 2003,  44 000 soldats européens, sous la bannière de l’Union ont  participé avec succès, à plus de 22 opérations extérieures militaires ou civilo-militaires sur tous les continents de la planète…
Certes, l’Union avec ses Agences et en particulier son Agence Européenne de Défense, a piloté de grandes réalisations techniques et industrielles (Hélicoptères NH90, Tigre, avion de transport A400M, satellite MUSIS …)…
Et pourtant l’Union, comme pôle de puissance mondial n’existe pas vraiment ou du moins pas encore !
Mais depuis le Sommet de Saint Malo, il ne s’est écoulé que moins de 12 ans !
Gageons que de nouveaux grands progrès seront réalisés au cours des 12 prochaines années !
Général (2S) Jean-Noël Nouaux
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Conférence organisée en partenariat avec la section de Cannes du
Mouvement Européen France

mardi 18 janvier 2011

1910-2010 : Centenaire de l’hydravion

Conférence de
Francis Renard
AAAF, Toulouse

Mardi 18 janvier 2011 à 18 h
Auditorium du Spacecamp Thales Alenia Space
Allée des Cormorans – Cannes-la-Bocca



Dès la fin de la première guerre mondiale, les vols de passagers sur les avions des premières compagnies aériennes comportaient des risques non négligeables ; aussi le survol des mers et océans n'était envisageable qu'à bord d'un hydravion, laissant l'illusion qu'en cas de panne, ce dernier ferait office de bateau dans l’attente des secours. Ceci va devenir une règle impérative qu'aucune puissance aéronautique n'osera transgresser. Aussi, en vue de faire franchir aux voyageurs les immenses étendues d'eau, on assistera à la naissance d'hydravions de plus en plus grands, de plus en plus confortables. Mais, la deuxième guerre mondiale va donner une formidable accélération à l'aviation, sur le plan de la technologie, de la puissance des moteurs, renforcera la fiabilité et verra apparaître des bombardiers qui se joueront sans problème des risques des survols océaniques. L'hydravion, qui ne peut militairement se mesurer aux chasseurs bien trop rapides, jouera un rôle d'appoint non négligeable dans la lutte anti-sous-marine ou la recherche de survivants en mer. Dès la fin de la guerre, les Etats-Unis fourniront des appareils de transport civil extrapolés de leurs bombardiers. Ces nouveaux avions, plus rapides, d'un meilleur coût de maintenance, vont rapidement remplacer les magnifiques hydravions apparus à la fin des années 30. Seuls, français et anglais vont continuer durant quelques années à utiliser commercialement leurs hydravions déjà produits mais la loi du marché les obligera à leur tour à les abandonner. L'hydravion sera ensuite confiné d'une part à une utilisation militaire, essentiellement par les Etats-Unis et l'URSS et d'autre part à la lutte contre les incendies des forêts. L'hydravion, de petite contenance, conservera un rôle indispensable pour transporter des passagers et du fret dans des endroits mal desservis, d'ile en ile en Océanie par exemple ou dans les zones de lacs. Cette aventure de l'hydravion vient de fêter son centenaire, après le premier vol hydravion de Henri Fabre ; c’est cette aventure que nous racontera Francis Renard.

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