/* Impression partielle . Aaaf Côte d'Azur: 2017

mercredi 15 novembre 2017

La Révolution Ariane 6

Conférence de

Guillaume Collange
ArianeGroup
Ariane 6 Lean/Improvement Manager


Mercredi 15 novembre 2017 à 18h

Aéroport Cannes-Mandelieu






Le monde des lanceurs civils est en plein changement. L’arrivée de nouveaux entrants au premier rang desquels Space X a fortement dynamisé le marché du service de lancement. Au cours de la dernière décennie, l’introduction de ces changements majeurs a modifié la façon de concevoir et d’opérer les lanceurs.
Même si l’Europe garde une position dominante sur le marché commercial grâce à Ariane 5, le modèle industriel Européen des lanceurs doit évoluer rapidement pour faire face à la concurrence. La révolution Ariane 6 repose sur 3 axes :
  • Un nouveau lanceur flexible et modulaire Ariane 6
  • Une réorganisation industrielle autour d’ArianeGroup
  • Une nouvelle gouvernance avec le agences
Au cours de cette conférence, Guillaume Collange évoquera les défis actuels d’Ariane 6 et les innovations en termes de technologies, d’organisation industrielle, de façon de travailler avec les partenaires et sous-traitants et de principes de production.
Guillaume Collange
Voir article Ariane 6 dans Wikipédia en cliquant sur le titre


Guillaune Collange signe
le livre d'Or
Guillaume Collange est ingénieur diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace SUPAERO. Pendant son année de césure à la NASA et au CNES, il est le premier Européen à participer à la NASA Academy au Goddard Space Flight Center.
Très rapidement après l’Ecole, il rejoint le monde des lanceurs aux Mureaux dans les Yvelines. Il débute dans le domaine de l’analyse mission en tant que responsable technique d’affaires couvrant les avant-projets jusqu’aux trajectoires de vol d’Ariane 5.En 2010, il rejoint les équipes programme pour la préparation du futur en tant qu’ingénieur système puis chef de projet. En 2013-2014, il est le premier chef de projet de la version actuelle d’Ariane 6. Il participe à la mise en place de la Joint Venture entre Airbus et Safran pour créer ArianeGroup.
Depuis 2015 et la décision ministérielle de lancer le programme Ariane 6, il est rattaché au directeur de programme Ariane 6 en charge de l’amélioration et de l’implémentation des méthodes Lean.

mardi 3 octobre 2017

Le Détournement du vol MH370

Photo libre de droit Wikipédia / Laurent ERRERA

Conférence de
Michel Delarche
Ingénieur ayant travaillé dans le domaine de l'Aviation Civile
Mardi 3 octobre 2017 à 18h
Aéroport Cannes-Mandelieu
Avec l'objectif de pousser à une relance des recherches dans d'autres endroits de l'Océan Indien que la zone australe explorée sans succès par les autorités australiennes, on présente un scénario compatible avec l'ensemble des informations techniques disponibles pour expliquer comment ce détournement a pu avoir lieu et quels pouvaient être les objectifs des auteurs du détournement; enfin, on propose une méthodologie pour définir d'autres zones de recherche.
Michel Delarche

Michel Delarche
signe le livre d'Or de l'association
Photo Guy Lebègue
Michel Delarche est ingénieur ENSIMAG de formation et docteur-ingénieur en informatique et maths appliquées.
Dans le milieu des années 80, il participe à un projet informatique de préparation de missions pour les Forces Aériennes Stratégiques, et  travaille ensuits pour le Centre d'Etudes de la Navigation Aérienne (à l'époque dirigé par Jean-Marc Garot) sur le développement de nouveaux systèmes de télécommunication air-sol de données aéronautiques.
Il travaille ensuite comme expert en télécom en support de l'Aviation Civile française et comme consultant en systèmes de gestion du trafic aérien et sur les nouveaux systèmes de surveillance et navigation par satellite dans divers projets européens financés par Eurocontrol et/ou par la Commission Européenne ainsi que sur des études d'organisation et d'optimisation de la gestion du trafic aérien pour le compte de la société Sofréavia dans divers pays (Commission Arabe de l'Aviation Civile, Communauté de Développement Economique de l'Afrique Australe, "Southern Ring" (région du Caucase et Asie Centrale), Géorgie, Afghanistan...)


Un livre : Jean-Marc Garot (membre de l'académie de l'air et de l'espace), Michel Delarche, Le détournement du MH370, Librinova, 11 août 2016, 170 pages, ISBN:9791026206415
Une émission de télévision : Mohamed Kaci, TV5Monde Grand angle, 2 janvier 2017, Vol MH370, la thèse du détournement avancée par deux experts, 12mn28s, diffusé sur ''YouTube''

Quelques informations données par le conférencier et illustrations issues de leur livre, publiées dans ce blog 3AFCA avec son accord.

Le début du détournement

Illustration 1 - crédit rapport officiel malaisien
Après un début de vol normal jusqu’à 17:21 UTC, au moment du transfert entre les deux centres de contrôle malaisien et vietnamien, coupure brutale de toutes les communications, sur les ordinateurs en soute, par le ou les pirates embarqués dès le départ de l'avion (de très bons techniciens de maintenance de ces appareils de soute, par forcément des pilotes) et ouverture également du verrou électromagnétique de la porte du cockpit. Selon la procédure, en cas de telle coupure, le pilote fait faire demi-tour à l'avion et revient vers son point de départ.
Avec, peut-être, voire probablement, l'aide d'un complice en cabine connaissant le pilotage de cet avion, ils remontent dans la cabine et neutralisent pilote et copilote.
Arrivés sur le territoire malais, ils rétablissent partiellement les alimentations, puis en sortie du territoire ils reprogramment des points de passage dans le FMS pour sortir vers le nord-ouest du détroit de Malacca. Arrivés à la balise MEKAR, réinitialisation (automatique probablement) de la liaison Inmarsat et envoi de "pings" , échanges techniques internes au réseau satellitaire, automatiquement à intervalle d'une heure.
Illustration 2 - Crédit Ch. Ashton et al.

A partir de ces données des ingénieurs d'Inmarsat vont pouvoir reconstituer le vol vers le sud, y compris, grâce aux mesures d'effet Doppler, des changements d'altitude effectués par le pilote pour éviter les radars civils et militaires rencontrés sur la route. On voit nettement,après avoir évité l’Indonésie et ses radars, une inflexion du vol vers l'Est en vue d'atteindre l'Australie pour deux hypothèses possibles émises par le conférencier, décrites dans l'ouvrage.
Les derniers signaux ACARS collectés par Inmarsat .à 00h19 donnent une zone de crash dans des latitudes de 30 à 35°, beaucoup plus nord que les recherches déjà effectuées. Il est probable que les montées et descentes de l'avion pour éviter les couvertures radar ont été néfastes à sa consommation de Kérosène lui empêchant d'atteindre la côte australienne ; et donc un arrêt des moteurs à haute altitude et un crash violent après une descente rapide, excluant probablement une tentative d'amerrissage contrôlée qui aurait conservé la quasi intégrité de l'avion comme cela s'est passé à New-York avec amerrissage sur l'Hudson River.



Illustration 4 - crédit Institut Helmholz GEOMAR
L'étude des courants ayant fait dériver des débris vers l'ouest
 et retrouvés sur l'île de la Réunion, ou Madagascar ou la côte africaine semble corroborer l'hypothèse. Cette étude donne une zone de crash possible entre 20 et 25 degrés de latitude Sud et 100 et 110 degrés de longitude Est







Illustration 3 - Crédit Jean-Marc Garot / Michel Delarche
En conclusion, il faut donc rechercher l'épave plus au nord-est que dans la zone précédente. Elle finira par être retrouvée avec leurs boîtes noires décrivant ce qui s'est passé, ce qui a été le cas du vol Rio-Paris, deux ans après son crash !







Les illustrations recopiées de l'ouvrage de Jean-Marc Garot et Michel Delarche sont copyrightées.

mardi 19 septembre 2017

Thales Alenia Space leader mondial des Constellations de satellites

Constellation Iridium Next
Crédit Thales Alenia Space
Coproduite par
le groupe régional Côte d'Azur de l'association aéronautique et astronautique de France
(3AF CA)

et
l'association Cannes Aéro spatial Patrimoine (CASP)

Conférence de
Denis Allard
Vice-Président programmes Constellation
Thales Alenia Space


Mardi 19 septembre 2017 à 18h
Salle Zadourian
Palais des Victoires
2 avenue Maurice Chevalier

Cannes-la-Bocca

Thales Alenia Space est présent dans le domaine des constellations de satellites de télécommunications depuis les années 1990.
Au travers des programmes Globalstar1, Globalstar2, O3B et Iridium Thales Alenia Space a démontré sa capacité à concevoir, fabriquer, lancer, déployer et opérer des constellations en orbite basse (LEO) et intermédiaire (MEO).
Thales Alenia Space est le seul acteur ayant une telle expérience dans les constellations avec plus de 128 satellites actuellement en orbite et presque 200 d'ici mi 2018.
Le déploiement actuel de la constellation Iridium consolide les compétences système de Thales Alenia Space acquises au cours de toutes ces années pour en faire le leader mondial des constellations. Pour faire face à ce challenge, la société a su d'adapter. En effet, les constellations soulèvent des problématiques bien différentes de celles des satellites géostationnaires:
  1. Produire, tester des satellites à un rythme soutenu (un par semaine pour Iridium) 
  2. Lancer des satellites en nombre important dans un délai très court 
  3. Prise en compte des contraintes de logistique proportionnelles au nombre de satellites 
  4. Maintenir un niveau de qualité tout au long de la phase de production.
Denis Allard
Denis Allard signe le livre d'Or
Denis Allard est :
* ingénieur diplômé de l'Ecole Supérieure d’Electricité - 1982
* diplômé de l'Institut d’Administration des Entreprises de Toulouse - 1990.
Entré chez Alcatel Espace en 1984, il a suivi toutes les évolutions Alcatel Space, Alcatel Alenia Space et, depuis 2007, Thales Alenia Space.
* 1984-1987 : Ingénieur système ATHOS & Syracuse2
* 1987-1992 : Responsable Integration Charge Utile Telecom2
* 1992-1995 : Résidents chez Space System Loral (Palo Alto Californie) dans le cadre du programme Intelsat 7
* 1996-1998 : Chef de projet répéteur Sinosat
* 1998-2002 : Responsable segment spatial EuropStar
* 2002-2007 : Responsable Appel Offres Charges Utiles
* 2007-2011 : Directeur du Programme YahSat (co-maitrise d'œuvre avec ADS)
* 2011-2013 : VP Programmes Télécom
* 2014-2017 : VP Programme Iridium
* 2017- : VP Programmes Constellations


mardi 20 juin 2017

Notre calendrier, une sacrée histoire ! de l'astronomie dans notre vie quotidienne.


Grégorienne
Conférence de
Jean-Louis Heudier
Astronome (er)

Mardi 20 juin 2017 à 18h
Salle des Mutilés
45 rue Mimont, Cannes
(Grand parking Saint-Nicolas en début de rue Mimont)

Calendrier Maya
La course apparente du Soleil rythme nos activités depuis des millénaires. Petit à petit, l'Homme a réussi à analyser les mécanismes de la ronde des astres et à découvrir la cause profonde des changements que lui imposait la nature.

Comment a-t-on mesuré, dès l'Antiquité, la durée des saisons et les instants importants qui jalonnent l'année. Les mots "solstice", "équinoxe", "équateur", "climat", "méridien", "tropique" nous viennent directement de la lecture que nos ancêtres ont faite des mouvements célestes.


Stonehenge

Le calendrier que nous utilisons actuellement porte les traces de l'évolution de nos connaissances astronomiques. Pourquoi sept jours à la semaine ? Pourquoi 31 jours à juillet et août ? Pourquoi le neuvième mois s'appelle-t-il septième (septembre) ? Pourquoi sommes-nous en 2017 ?
Autant de questions qui trouveront réponses !



Jean-Louis signe le livre d'Or
Jean-Louis Heudier est un astronome qui a exercé à l'observatoire de la Côte d'Azur (OCA) de 1967 à 2009. De 1974 à 1989, il dirige le télescope de Schmidt du CERGA au plateau de Calern, le plus gros appareil photographique d'Europe. À partir de 2006, il dirige Observatorium, pôle de diffusion de culture scientifique implanté à l'observatoire de Nice. Il prend sa retraite en septembre 2009.

Jean-Louis Heudier est vice-président du groupe Côte d'Azur de l'Association aéronautique et astronautique de France (3AF) et président d'honneur de l'association PARSEC. Depuis sa retraite il s'est investi dans l'écriture de pièces de théâtre, racontant l'astronomie, qu'il interprète.






mercredi 29 mars 2017

Les apports des vues aériennes et satellitaires à l’archéologie et l’histoire

Rapidum, moderne Djouab, Algérie
Cliché tiré de Google Earth
Conférence de
Jean-Pierre Laporte
Chercheur en archéologie

Mercredi 29 mars 2017 à 18h

Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry


Outre d’inépuisables plaisirs esthétiques, les photographies aériennes à basse altitude et les couvertures satellitaires fournissent de plus en plus de détails, au point de devenir indispensables dans la compréhension puis la présentation des sites un tant soit peu étendus.
Ce sont des documents bruts, qui nécessitent d’être interprétés avec soin, en déjouant des pièges variés.

Quelques exemples en Afrique du Nord

Le conférencier commente des vues aériennes ou satellitaires, d'un certain nombre de sites d’Algérie autant que possible par ordre chronologique, de la préhistoire jusqu’au XIe siècle, en passant successivement par la Protohistoire, les royaumes numides, le protectorat romain, l’occupation romaine et ses périodes, les périodes vandale et byzantine en Numidie (est algérien) et des royaumes berbères indépendants en Maurétanie césarienne (Algérie centrale et occidentale), le royaume rostémide, une ville musulmane du Xe siècle près de Bouira.
Il présentera un cas particulier, où une mosaïque romaine de Tunisie explique des vues spatiales d’un site d’Algérie, et vice-versa.
Jean-Pierre Laporte

Né en 1944, Jean-Pierre Laporte, après des études classiques (latin, grec), a mené de front une carrière financière et des recherches archéologiques, et maintenant uniquement les secondes. Après avoir participé à diverses fouilles en France, il a été assistant à la Direction des Antiquités de l’Algérie (1969-1971), chargé d’un inventaire archéologique de la wilaya de Tizi-Ouzou. A partir de ses travaux de terrain, il a consacré de nombreuses publications à l’archéologie et l’histoire antiques de la Kabylie du Djurdjura, identifiant définitivement les villes de la côte kabyle, mettant en évidence un type peu connu d’huileries taillées dans le roc (et non construites), etc. Il a étendu peu à peu son examen à d’autres parties de l’Algérie, et même de la Tunisie, en réévaluant les témoignages d’archives et de publications anciennes et en les confrontant systématiquement avec ce que l’on voit ou voyait  du ciel
Il a élaboré le site internet www.tabbourt.com très utilisé par les chercheurs et les étudiants en Histoire et archéologie de l’Afrique du Nord antique et médiévale. L’histoire de l’exploration archéologique aérienne de l’Algérie y fait l’objet d’un exposé. Il a mis en ligne des photographies aériennes de sites archéologiques algériens prises par Edouard Stawski en 1961-1962.


Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
avec contrôle d'identité à l'entrée
 après réservation obligatoire le mardi 28 mars au plus tard
auprès de Anne Varennes :
anne.varennes@soditech.com
ou 
Tél. 04 9219 4808 / 4800
(en précisant votre appartenance à des associations, des entreprises, ou citant les medias ou des réseaux sociaux sur lesquels vous avez trouvé l'annonce de cette conférence)

qui accuse réception du mail valant confirmation d'inscription.


mardi 14 février 2017

Le programme européen Copernicus : Services opérationnels et Applications en océanographie spatiale


Crédit ESA
Conférence de

Guy Duchossois
Ancien Responsable « Mission » des satellites d’observation de la Terre
Agence spatiale européenne
Consultant auprès de la Commission européenne pour Copernicus

&
Yvan Baillion
Thales Alenia Space
 Ancien responsable Programme Sentinel-3
Directeur Ligne de Produit Meteo, Environnement & Oceano 


Mardi 14 février 2017 à 18h

Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
5 allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca

Copernicus  

Copernicus (connu précédemment comme « GMES – Global Monitoring for Environment and Security ») est un programme européen majeur pour la surveillance continue du système Terre. Copernicus est l'un des deux piliers (avec le programme de navigation par satellites, Galileo) de la coopération entre l'Union Européenne (UE), l'Agence spatiale européenne (ESA) et leurs États membres.
Les objectifs de Copernicus sont de mettre à disposition de façon pérenne des informations fiables et à jour obtenues à partir des données satellitaires d'observation de la Terre et des observations in situ. Les services opérationnels associés sont destinés à servir les politiques de l'UE en matière d'Environnement et de Sécurité. Ils portent sur six domaines thématiques, à savoir la surveillance des terres émergées, l’environnement marin, la surveillance de l’atmosphère, la gestion des urgences, la sécurité civile/aide humanitaire et le changement climatique. Ils soutiennent un large éventail d'applications ainsi que le développement de produits innovants à haute valeur ajoutée qui se traduisent par de nouvelles opportunités d’activités économiques et de création d’emplois qualifiés.
La présentation décrira l'évolution de la mise en œuvre de Copernicus depuis la proposition initiale de mai 1998 jusqu'à présent, y compris la composante spatiale, les services opérationnels disponibles à ce jour et la gouvernance agréée pour la gestion de ce programme ambitieux. L’accent sera mis sur le service CMEMS (Copernicus Marine Environment Monitoring Service) relatif à l’environnement marin qui est opérationnel depuis 2015 et fourni par un consortium européen dirigé par Mercator Ocean.
Guy Duchossois
 

Sentinel-3 : une brique essentielle de l’océanographie opérationnelle

Crédit ESA 
La mission Sentinel-3 fait partie du programme Copernicus, précédemment connu sous le nom de GMES (Global Monitoring for Environment and Security).
Cette mission, dont Thales Alenia Space est le maître d’œuvre, a pour principale mission la surveillance des océans et la fourniture de données d’observation pour le service marin de Copernicus. Cette mission opérationnelle doit être assurée pour une durée minimale de 20 ans avec une qualité et une disponibilité de très haut niveau. Sentinel-3 a aussi pour mission secondaire la surveillance globale des terres émergées dans la continuité de la mission SPOT-VEGETATION.
Les missions de Sentinel-3 sont remplies via des instruments optiques à moyenne résolution fonctionnant dans le visible (couleur), le proche infrarouge et l'infrarouge lointain (température), mais aussi via des instruments micro-ondes fonctionnant par tout temps et permettant notamment de déterminer les hauteurs des océans et des grands lacs.
La présentation décrira cette mission Sentinel-3, ses spécificités et expliquera le rôle clé joué par chacun des instruments embarqués pour l’océanographie. Elle narrera aussi les défis que les équipes projet ont dû surmonter pour la développer.

Pour finir, l’accent sera mis sur le côté opérationnel et sur le futur de cette aventure dont Sentinel-3A était le premier volet.
Yvan Baillion




Guy Duchossois est ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique, d'hydraulique et des télécommunications, ENSEEIHT à Toulouse, option Mathématiques Appliquées. Après un début de carrière au Centre National d’Etudes Spatiales, il rejoint en 1967 la Direction de la Science Spatiale à ESTEC (European Space Technology Center), l’établissement technique de l’ESA situé à Noordwijk aux Pays-Bas. Il participe à la définition des missions futures scientifiques de l’ESA (missions planétaires, étude des interactions Terre-Soleil, étude de la magnétosphère terrestre). En 1979 il est nommé à la Direction des Programmes d’observation de la Terre au Siège de l’ESA à Paris. Il est alors responsable « Mission » des satellites d’observation de la Terre et de météorologie de l’ESA. Après son départ en retraite au début des années 2000, il devient Senior Consultant pour la Commission Européenne ainsi que pour des organisations et associations internationales actives dans le domaine de l’observation de la Terre (Organisation Mondiale pour la Météorologie, UNESCO, Group on Earth Observation à Genève, International Space University à Strasbourg).

Yvan Baillion est ingénieur diplômé de l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace à Toulouse en 1993, il rejoint Thales Alenia Space (ex Aerospatiale) comme ingénieur analyses mécaniques sur plusieurs projets d’observation de la Terre. 
En 1999, il intègre le service des avant-projets de la direction Observation & Science comme ingénieur système et responsable des offres. Il mène alors de multiples offres et projets avec notamment plusieurs avant-projets Earth Explorer de l’ESA. Il participe aussi à la négociation du contrat des 5 plateformes PROTEUS. De 2001 à 2003, il est responsable de la gestion des interfaces avec la charge utile CALIPSO, un lidar développé aux Etats-Unis. En juillet 2003, il devient responsable projet de SPECTRA, une des missions candidates pour la mission Earth explorer-6.
Début 2005, il devient en charge des offres et avant-projets sur le segment spatial Copernicus (ex GMES) et participe ainsi à la définition des missions Sentinels. Fin 2005, il prend la responsabilité de la mission Sentinel-3 et mène cette mission jusqu’au lancement du premier satellite, Sentinel-3A, en février 2016.
Depuis janvier 2015, il est responsable de la ligne de produits Meteo, Environnement et Oceano. Dans ce rôle de directeur de ligne de produits, il effectue notamment le lien entre les besoins utilisateurs de ce domaine et les solutions industrielles à développer pour y répondre.



La conférence sera introduite par Claire-Anne Reix,
directrice du programme Copernicus au sein du groupe Thales

Les intervenants, de gauche à droite, Yvan Baillion, Jean-Jacques Dechezelles,
Guy Duchossois, Claire-Anne Reix

lundi 16 janvier 2017

La propulsion des satellites , un métier très spécial

Ergolier faisant le plein d'ergols
Source Thales Alenia Space
Conférence de
Yannick Le Marchand
Ingénieur Thales Alenia Space Cannes

Lundi 16 janvier 2017 à 18 h
Thales Alenia Space Cannes
Salle Zeus – Bâtiment Odyssée
5 allée des Gabians – ZI la Frayère – Cannes la Bocca

La propulsion constitue un sous-système primordial dans un satellite, en raison des fonctions essentielles qu'il doit remplir : transfert et contrôle d'orbite d’une part, et contribution au contrôle d'attitude d’autre part. Près de la moitié de la masse d’un satellite géostationnaire est consacrée à la propulsion.
Au sein des salles blanches de l'usine cannoise de Thales Alenia Space, une équipe construit, assemble, soude, teste les équipements de propulsion, avant, pour plus tard, d’effectuer le remplissage des satellites en carburant avant lancement.
L'équipe a participé à de nombreux programmes depuis TDF1 en 1988 jusqu'à Herschel/Planck, IXV, ExoMars 2016, sans oublier des dizaines de Spacebus, ainsi que plusieurs modèles Meteosat
Ce métier a amené les membres de cette équipe à participer à plus de 75 campagnes de lancements depuis 1993 sur divers pas de tir dont Kourou, Baïkonour, Xi Chang, Yasni, Vandenberg, Cap Canaveral.
La conférence permettra de découvrir un métier du monde spatial aux multiples facettes avec des aspects souvent étonnants !
Yannick Le Marchand

Yannick Le Marchand
signe le Livre d'Or
Yannick Le Marchand est diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers d'Aix-en-Provence (2007) avec spécialité en prototypage virtuel. Il commence sa carrière à Thales Alenia Space en 2007 dans le service AIT Test propulsion jusqu'en 2010. Il est notamment en charge au sein de l'équipe propulsion, des essais et des remplissages en ergols des satellites Herschel et Planck. Après un an de détachement sur le projet ITER à Cadarache où il dimensionne des éléments supraconducteurs, il revient à Cannes et rejoint définitivement les équipes AIT intégration et tests des sous-systèmes propulsion satellite de TAS.