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mercredi 29 mars 2017

Les apports des vues aériennes et satellitaires à l’archéologie et l’histoire

Rapidum, moderne Djouab, Algérie
Cliché tiré de Google Earth
Conférence de
Jean-Pierre Laporte
Chercheur en archéologie

Mercredi 29 mars 2017 à 18h

Aéroport Cannes-Mandelieu
Salle Saint-Exupéry


Outre d’inépuisables plaisirs esthétiques, les photographies aériennes à basse altitude et les couvertures satellitaires fournissent de plus en plus de détails, au point de devenir indispensables dans la compréhension puis la présentation des sites un tant soit peu étendus.
Ce sont des documents bruts, qui nécessitent d’être interprétés avec soin, en déjouant des pièges variés.

Quelques exemples en Afrique du Nord

Le conférencier commente des vues aériennes ou satellitaires, d'un certain nombre de sites d’Algérie autant que possible par ordre chronologique, de la préhistoire jusqu’au XIe siècle, en passant successivement par la Protohistoire, les royaumes numides, le protectorat romain, l’occupation romaine et ses périodes, les périodes vandale et byzantine en Numidie (est algérien) et des royaumes berbères indépendants en Maurétanie césarienne (Algérie centrale et occidentale), le royaume rostémide, une ville musulmane du Xe siècle près de Bouira.
Il présentera un cas particulier, où une mosaïque romaine de Tunisie explique des vues spatiales d’un site d’Algérie, et vice-versa.
Jean-Pierre Laporte

Né en 1944, Jean-Pierre Laporte, après des études classiques (latin, grec), a mené de front une carrière financière et des recherches archéologiques, et maintenant uniquement les secondes. Après avoir participé à diverses fouilles en France, il a été assistant à la Direction des Antiquités de l’Algérie (1969-1971), chargé d’un inventaire archéologique de la wilaya de Tizi-Ouzou. A partir de ses travaux de terrain, il a consacré de nombreuses publications à l’archéologie et l’histoire antiques de la Kabylie du Djurdjura, identifiant définitivement les villes de la côte kabyle, mettant en évidence un type peu connu d’huileries taillées dans le roc (et non construites), etc. Il a étendu peu à peu son examen à d’autres parties de l’Algérie, et même de la Tunisie, en réévaluant les témoignages d’archives et de publications anciennes et en les confrontant systématiquement avec ce que l’on voit ou voyait  du ciel
Il a élaboré le site internet www.tabbourt.com très utilisé par les chercheurs et les étudiants en Histoire et archéologie de l’Afrique du Nord antique et médiévale. L’histoire de l’exploration archéologique aérienne de l’Algérie y fait l’objet d’un exposé. Il a mis en ligne des photographies aériennes de sites archéologiques algériens prises par Edouard Stawski en 1961-1962.


Entrée gratuite dans la limite des places disponibles
avec contrôle d'identité à l'entrée
 après réservation obligatoire le mardi 28 mars au plus tard
auprès de Anne Varennes :
anne.varennes@soditech.com
ou 
Tél. 04 9219 4808 / 4800
(en précisant votre appartenance à des associations, des entreprises, ou citant les medias ou des réseaux sociaux sur lesquels vous avez trouvé l'annonce de cette conférence)

qui accuse réception du mail valant confirmation d'inscription.


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